Rachid Belgacem
Musicien percussionniste et pédagogue d’origine Tunisienne.
Attiré dès son plus jeune âge, par l’art de la musique et de la chanson arabe, avec une prédilection pour le rythme, les percussions et le jeu de la Darbouka.
Il intègre dès son plus jeune âge des troupes spécialisées dans les musiques traditionnelles Tunisiennes (maalouf).
Il a appris la science et la technique qui lui aurait permis de tenir sa place au sein des orchestres de mariages, mais une exigence autre, plus haute le pousse à explorer et prendre une autre voie.
À Paris en 1995 rejoint le groupe Jungle Hala « hip hop Franco-arabe, nourrie de contrebasse de sax aux incantation frère, grive funk et résonances orientales « dirigé par le chanteur Big Brother Hakim qui aura marqué les premiers pas du rap Français aux côtés d’autres illustres noms parmi eux Dee Nasty.
S’ensuivra une série de titre enregistrés sur le Label Polydor, et plusieurs tournées en première partie du groupe américain The last Poets.
A partir de 1995, il occupe durant 8 ans un poste d’intervenant pédagogique au sein de la Cité de la musique à Paris.
En 1997 participe au « Festival de l’eau », sur le fleuve Niger, aux côtés du guitariste et luthiste Camel Zekri.
Au début de la saison sèche sur le fleuve des fleuves, une pirogue très hétéroclite a entrepris un voyage une folle expédition artistique voué à l’improvisation, à l’ouverture et à l’éphémère : des musiciens Michel Doneda (sax), Xavier Charles (clarinette), Yacouba Moumouni Alzuma (flûte Peule), Bechir Temtaoui Gaïta, Camel Zekri (luth), Ute Volker (accordéon), Ali Keïta (balafon).
Jouant avec les musiciens des villages, de concert jour et nuit sur les îles du Niger.
Retour pour un concert à Paris au festival Banlieues Bleues.
À Paris Rachid Belgacem est engagé durant deux années en tant percussionniste dans la compagnie théâtrale de Jean Louis Hourdin et présente à travers toute la France le spectacle « Les fils de l’amertume », piece qui évoque l’absurdité de la tragédie Algérienne, avec les comédiens Fellag, Agoumi, et Slimane Benaïssa dramaturge comédien et metteur en scène du théâtre populaire Algérien connu dans le monde Arabe pour sa pièce en arabe dialectal « Le bateau coule ».
Entre temps pour parfaire ses connaissances musicales il entre en contact avec différentes sensibilités musicales notamment avec le trio Dicotyledone et participe à différents festival de Jazz en France tel Son d’hiver, Jazz à Mulhouse ou Banlieues Bleues.
Il accompagne et enregistre avec différents groupe.
Houria Aïchi , Maalouma, Hasna el Becheria , Faudel, Les têtes raides…
Il s’initie aux percussions classiques occidentales avec le professeur du conservatoire de Sèvres Francois Garnier.
Et obtient le DE en musiques tradionnelles.
En 2000, il rejoint le groupe du Chanteur Algérien Rachid Taha avec qui il poursuit les tournées et donnant ainsi des concerts publics dans les salles les plus renommées (Opéra de Sydney, le Lincoln Center de New York, Le Albert Hall à Londres, l’Olympia à Paris). Il se produira également avec plusieurs artistes célèbres de la musique Rock tels que Brian ENO, Mick Jones, Robert Plant, Patti Smith.
En 2010 étudie les percussions latino-américaines au côté du percussionniste Orlando Poleo.
Paul Herry-Pasmanian
Paul Herry-Pasmanian est bassiste, contrebassiste et compositeur (éclectique). Né à Paris en 1990, il débute ses études musicales par le piano et la guitare, avant de se consacrer naturellement à la basse électrique en découvrant Marcus Miller et surtout Jaco Pastorius.
Avoir avoir pris des cours particuliers avec Laurent David, au rôle de mentor, Paul intègre le cursus Jazz et Musiques Improvisées du Conservatoire de Boulogne-Billancourt où il étudie avec Ludovic de Preissac, Matthieu Bloch, Serge Forté, Vincent Lê Quang ou encore Damien Nédonchelle. C’est au cours de cette période qu’il s’initie à la contrebasse.
Après l’obtention de son diplôme en 2016 (DEM), Paul continue de se nourrir de nombreuses rencontres ou échanges avec des musiciens de renom tels que Stanley Clarke, Michael League, Marc Johnson, Matthew Garrison, Peter Erskine, Paolo Fresu, etc.
Amoureux de la scène et du studio, il est sollicité par des artistes comme Kimberose, Mathilde, ou encore Pierre-Yves Plat.
Actif dans plusieurs projets (Voyager4, Fü Quartet, etc.), il participe également à des enregistrements de musique de films (« Amare Amaro » de Julien Paolini; « L’Or à la Gorge » de Léona D’Huy).
Musicien passionné et au service de la musique, il possède un instinct et un sens du groove dont lui seul a le secret. Ses influences sont multiples : des œuvres Classiques au Jazz moderne, en passant par la Soul, la musique électronique ou encore le Hip-Hop, Paul ne peut qu’adhérer à la célèbre phrase de Duke Ellington : « Il n’existe que deux sortes de musique : la bonne, et la mauvaise ».
Gaëlle Bagot
Gaëlle Bagot est une musicienne aux multiples inspirations. Clarinettiste (sib, basse) et chanteuse, elle interprète les musiques d’avant, celles d’aujourd’hui, celles d’ailleurs et aspire à improviser celles de demain.
Elle choisit la clarinette comme instrument et débute son apprentissage de la musique à l’âge de 8 ans.
En 2012 elle entre en cycle spécialisé au Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt en clarinette (classe de Jean-Max Dussert), et y obtient son DEM de clarinette.
Parallèlement elle y entre dans le cursus Jazz & Musiques improvisées en tant que chanteuse (classe de Laurence Saltiel) et obtient son DEM de jazz en 2016.
C’est dans le cadre de sa licence en musicologie puis de son master recherche en musicologie (Paris-Sorbonne) qu’elle s’intéresse au domaine du jazz et aux musiques traditionnelles des Balkans, source d’inspiration qui irriguera sa pratique en tant que musicienne.
Son goût pour la musicalité des langues l’amène à aborder les répertoires du rébétiko, des musiques brésiliennes, des chants bulgares etc., une soif de découverte aussi initiée par toutes les rencontres vécues en tant que chanteuse de rue pendant 6 ans.
Actuellement, elle étudie au Pôle Sup’ 93 (Pôle Supérieur d’ Aubervilliers – La Courneuve) en DNSPM et en formation DE, dans les deux cursus que représentent la clarinette classique (classe de Valérie Guéroult) et le jazz/musiques actuelles/musiques traditionnelles en tant chanteuse et clarinettiste… Ainsi elle s’épanouit dans les classes de Vincent Segal, Bojan Z, Julien Lourau, Magic Malik, et découvre aussi les percussions dans la classe de Paul Mindy.
Son intérêt pour divers aspect de la musique l’amène à créer le duo Indigo avec Élisa Chartier, (accordéoniste) au répertoire festif éclectique, avec laquelle elle se produit en concerts privés puis au Festival Vox à Montreuil. Puis parallèlement, elle monte avec le compositeur le répertoire du quatuor de MondRagon, en qualité de clarinettiste/arrangeuse, et enregistre l’album Aigue-Marine en septembre 2018.
Passionnée de pédagogie, elle enseigne actuellement la clarinette à La Maison Populaire de Montreuil et donne des cours particuliers de clarinette et de chant.
Elle forme également un magnifique duo de jazz/musiques du monde avec Juan-Manuel Nieto : voici comment les retrouver !
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